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mardi 6 mars 2018

Le New York Times découvre la violence des gangs d’immigrés dans les banlieues suédoises






Des armes provenant d’une guerre lointaine et ancienne [guerre en ex-Yougoslavie] affluent ici dans les quartiers peuplés d’immigrés, mettant à mal le sentiment de confiance et de sécurité des Suédois.

Le taux d’homicides du pays reste faible, selon les normes américaines, et les crimes violents sont stables ou en baisse dans de nombreux endroits.
Mais les agressions et les fusillades liées aux gangs sont de plus en plus fréquentes, et le nombre de quartiers classés par la police comme «marqués par la criminalité, les troubles sociaux, et l’insécurité» augmente.
Criminalité et immigration feront certainement partie des principaux enjeux lors des élections générales de septembre, aux côtés des traditionnels débats sur l’éducation et les soins de santé.
En partie parce que la violence des gangs en Suède, longtemps confinée dans des quartiers à faibles revenus, a commencé à se répandre.
Dans les grandes villes, des hôpitaux font état d’affrontements armés aux urgences et des administrateurs scolaires disent que menaces et armes sont devenues monnaie courante. […]
Comme beaucoup de ses voisins à Varby Gard [quartier de Stockholm], M.Borisho a cherché asile en Suède pour échapper à la guerre. […]
« Maintenant, quand je pense à l’avenir, j’ai peur« , déclare-t-il. « J’ai peur pour l’Europe. »

[…] Les policiers ont du mal à recueillir des informations dans les quartiers d’immigrés, et le taux d’élucidation des homicides par arme à feu a chuté régulièrement depuis les années 1990.
[…]
Le parti d’extrême droite de Suède rend la politique d’immigration libérale du gouvernement responsable de la montée de la criminalité et mettra cette question au premier plan dans la campagne électorale de l’automne.
[…] Les fonctionnaires de police ont davantage tendance à attribuer la violence des gangs à un échec de l’intégration et ils citent une étude récente sur un gang de rue suédois qui montre que 24 pourcent de ses membres étaient des Suédois ethniques et que 42 pourcent étaient nés en Suède.


Fixé sur le mur du bureau de M. Appelgren au siège de la Police de Stockholm, se trouve un graphique montrant l’augmentation de l’utilisation des grenades à main. […]
[…] M. Appelgren a observé cette tendance avec inquiétude, la qualifiant de course aux armements entre gangs.
« Je pense que nous allons assister, si l’on n’y met un terme, à davantage de fusillades au volant à la kalachnikov et à la grenade à main», assure-t-il.
« Ils jettent des pierres et des bouteilles sur nos voitures, et ils nous attirent dans des embuscades. Quand arrivera-t-il qu’ils nous tendent une embuscade avec des kalachnikovs ? C’est pour bientôt.»
[…]
Varby Gard a vu naître un gang de rue, le réseau Varby Gard, que les policiers ont surveillé pendant deux ans.
Il est dirigé par un Tunisien et est constitué d’immigrants de première et deuxième génération de Finlande, des Balkans et d’ Afrique, déclare [le détective] Lars Broms […]
‎«Donnez-leur 20 ans, et nous aurons la même chose qu’à L.A. [Los Angeles]», dit M. Broms.‎
[…]
« La criminalité augmente sans cesse, et ils ne font rien contre cela », assure M. Garrido.

« C’est du déni de réalité. Les Suédois sont des gens très bons et ils désirent changer le monde. Ils voudraient que le reste du monde soit comme la Suède. Et la réalité, c’est que c’est complètement différent. »
[…]

Ellen BARRY et Christina ANDERSON

(Traduction Fdesouche)
New York Times

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