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jeudi 16 novembre 2017

Vers la chute de l’empire Drahi ?

 
 
 

Au centre, le multi-milliardaire Patrick Drahi

Publié le 16 novembre 2017  Auteur par admin4

Au centre, le multi-milliardaire Patrick Drahi

S’il y a un empire dont la chute ne ferait probablement pas pleurer les Français honnêtes, c’est bien d’Altice dont il s’agit : pour mémoire, Altice est le nom du groupe du milliardaire Patrick Drahi, propriétaire des marques Numéricable, SFR, RMC, BFM TV, I24news entre autres, à qui nous devons sans aucun doute pour une bonne part l’élection de notre président actuel.
En effet l’action d’Altice a perdu 58% de sa valeur depuis juin, alors que l’opérateur SFR a perdu plus de deux millions de clients depuis son rachat il y a trois ans.

Le cours boursier d’Altice au 16 novembre.

En cause, notamment, la qualité de service et la relation clients.
Après les désastreux exemples Tapie et Messier, on aurait pu croire notre pays vacciné contre ce genre de margoulin de haut vol, bien en cours chez les banquiers d’affaires, qui à coup de milliards de dettes bâtissent des empires comme d’autres élèvent des châteaux de cartes.
50 milliards d’euros: tel est le montant de la dette contracté par le sieur Drahi, qui lui a permis d’acquérir tous ses fleurons médiatiques et probablement d’être plus convaincant auprès de certaines autorités…
Rappelons que pour que Drahi puisse racheter SFR, il fallait obtenir l’agrément de Bercy, systématiquement rejeté par Montebourg au motif que le montage était fragile financièrement, et que la personnalité de Drahi n’inspirait peut-être guère confiance à tout le monde.
L’arrivée de Macron à Bercy en 2014 fut pour Drahi une bénédiction : l’agrément fut illico signé sans sourciller.
Pour les 6500 salariés de SFR licenciés un an après, ce fut par contre un cauchemar, pourtant bien prévisible : financé en grande partie par de l’endettement, le montage imposait de dégraisser les effectifs pour dégager les marges permettant de rembourser les échéances « sur la bête ».

Bien peu de choses, en somme, pour un Emmanuel Macron obnubilé à l’époque par sa quête de soutien médiatique.
Aujourd’hui, pourtant, la fin de l’aventure se précise pour le milliardaire en dettes : on comprendra certainement rapidement pourquoi l’obtention de la nationalité israélienne, il y a trois ans, lui tenait tant à cœur.

D’après Olivier Piacentini, auteur de Vers la chute de l’Empire occidental

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