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mercredi 21 juin 2017

Richard au Parlement, comme le Mistral, c’est le Ferrand gagnant !

 


Le 21/06/2017


En quittant le gouvernement, Richard Ferrand bénéficie désormais de l’immunité parlementaire.
 
Oukéti, oukéti ?
 Lapala, lapala !
Et tes cent thunes, dans le baba.
 On se croirait dans le Barbès parisien, au Marché aux voleurs, ambiance Les Ripoux, très pittoresque film de Claude Zidi, millésime césarisé de 1984.
C’est, en gros, le scénario de l’exfiltration de Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires, chargé de remettre un peu de cohésion dans la future Assemblée, même si légèrement plombé par des affaires qui, naguère, n’auraient pas fait plus de bruit que ça, mais qui, aujourd’hui, agitent le Landernau journalistique.
Oukéti ?
 Laplula !
 Richard Ferrand, donc, fort d’une élection de maréchal dans son Finistère natal, serait chargé de diriger le prochain groupe LREM au Parlement, histoire, sûrement, de tenir en laisse la masse de jeunes impétrants n’ayant pas forcément lumière, eau et gaz à tous les paliers (voir leurs récentes interventions télévisuelles pour mesurer l’ampleur du désastre).
Tiens, au fait, truc bizarre ayant échappé à nos chers confrères : LREM pour La République en marche, ça sonne encore mieux que l’UMPS, acronyme jadis popularisé par Marine Le Pen.
Ça fait LR & EM, comme Jacob et Delafon ou, mieux, (L)es (R)épublicains et (E)mmanuel (M)acron… Passons.

Oukéti, mépala ?
Eh oui, en quittant le gouvernement, Richard Ferrand bénéficie désormais de l’immunité parlementaire.
Encore quelques jours et Richard Ferrand pourra guigner le perchoir de l’Assemblée, faisant ainsi de son auguste personne le troisième personnage de l’État, même si dans le proche entourage élyséen on précise, à en croire nos confrères du Point : « Son départ du gouvernement n’est pas du tout lié aux affaires, c’est vraiment l’inverse… »
 Et tout son contraire, on imagine.
Voili, voilà, oukéti, oukéta, sauf qu’après Les Ripoux, ce serait un peu La Septième Compagnie au clair de lune, avec la démission de Sylvie Goulard, ex-ministre de la Défense et légèrement poissée dans les histoires d’emplois fictifs du MoDem, son parti d’origine dont les attachés parlementaires étaient un peu payés par le contribuable européen.
Ainsi, Sylvie Goulard, de longe date méfiante quant au « système » bayrouesque, tente ici une offensive audacieuse consistant à battre en retraite en rangs par deux, quoique un peu seule malgré tout.
 Si seule, au fait ?
Marielle de Sarnez, qui est un peu à François Bayrou ce que les morpions sont à leurs parties, n’exclut pas, elle aussi, de quitter le gouvernement, alors que son mentor persisterait à se cramponner à son parti et à un maroquin si durement acquis.
Il est un fait qu’Emmanuel Macron n’a plus guère besoin de Bayrou et de son MoDem, pourtant si utile quand son début de campagne commençait à battre de l’aile. Son groupe au Parlement est largement majoritaire à lui seul.
Il est un autre fait que cette éternelle quête de « moralisation » finit par poser quelques problèmes en matière de civisme, puisqu’en venant à confondre ce qui est « illégal » avec ce qui est suspecté d’être « immoral ».
On notera que ce sont les mêmes qui s’alarment généralement, trémolos vocaux à l’appui, d’un hypothétique retour de « l’ordre moral ».
 Faudrait savoir, les gars (et les filles, il va sans dire), parité « morale » oblige.

Oukéti, oukétipa ? Cékonséplu et cédantonku, aurait tendance à répondre la vox populi.

Ce quinquennat démarre décidément sous d’augustes augures…

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