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mercredi 27 avril 2016

Nantes. Les antifas veulent empêcher les commerçants de manifester

 
Le 27/04/2016
 
nantes_réveille

27/04/2016 – 07H15 Nantes (Breizh-info.com) –

 Nantes va-t-elle vivre une journée agitée samedi 30 avril prochain ?

 C’est fort possible après l’annonce par le collectif « Touche pas à ma révolte », émanant de la page facebook antifasciste « Nantes révoltée » d’un rassemblement sur le même lieu et à la même heure que celui initialement prévu par les commerçants et riverains mobilisés contre la casse et les dégradations dans le centre ville.
« Touche pas à ma ville » est un « Groupement de riverains, commerçants et amoureux de la ville de Nantes en colère contre les casseurs.».

Le collectif appelle, à un rassemblement, samedi 30 avril, à 19h, à Nantes, place Royale, afin de dénoncer les exactions commises par des casseurs d’extrême gauche alliés pour l’occasion à des jeunes des cités nantaises.
 
« Les commerçants et les riverains sont les premiers touchés par ces actions violentes. Nombre d’entre eux sont aujourd’hui excédés. Vitrines brisées, chiffre d’affaire en berne, peur de traverser les rues , les dégradations physiques et morales sont nombreuses, inacceptables et révoltantes »
 indique le communiqué publié sur Internet.
Réponse immédiate de l’extrême gauche, qui, après avoir viré l’Académicien Alain Finkielkraut de Nuit Debout à Paris, annonce une contre-manifestation, non déclarée et donc illégale : « Depuis le 9 mars 2016, des dizaines de milliers de nantais et de nantaises se mobilisent contre la « loi travail » et son monde. Malgré une mobilisation massive et populaire, la police attaque sans ménagement les cortèges à chaque manifestation. Depuis le début du mouvement, plus de 80 personnes ont été inculpées, et des dizaines d’autres blessées, dont certaines très gravement. En parallèle, des groupuscules d’extrême droite attaquent les manifestants, sans être inquiétés par la police. Cela s’est répété notamment le 31 mars, et aux alentours de la Place du Bouffay et des Nuits Debout. Ajoutons enfin les appels à délation qui circulent sur internet, et les menaces de certains commerçants du centre-ville, abondamment relayées par les médias. Délation, répression, agression : ça suffit ! Montrons que les nantais-e-s ne se laisseront pas intimider ! » écrivent le plus sérieusement du monde ces militants qui revendiquent la casse des manifestations précédentes.

Un contre rassemblement et des menaces prises au sérieux par les responsables du collectif de riverains et de commerçants puisque ces derniers ont publié un nouveau communiqué, mardi 26 avril, dans lequel ils affirment : « notre seule préoccupation à partir de maintenant est la sécurité de ceux qui veulent venir à notre rassemblement » évoquant même une annulation possible si les conditions de sécurité n’étaient pas réunies.
 
Toutefois, pour certains commerçants, sécurité ou pas, ils y seront : « j’espère que ces racailles ont prévu leur casque, car si ils viennent nous empêcher de nous rassembler, ils vont voir ce qui se passe à force d’empêcher un commerçant de travailler. Nous n’avons pas grand chose à perdre. La police va devoir choisir son camp » nous indique Didier, restaurateur dans le centre-ville nantais.

 Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui ont prévu de se mobiliser des deux côtés : « si la police et les pouvoirs publics ne font pas leur boulot, on va le faire » prévient Axel, étudiant nantais qui dit « ne plus supporter cette extrême-gauche qui sème la pagaille partout où elle passe ».
 
La soirée de samedi pourrait être particulièrement animée à Nantes
 
Crédit photo : DR

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