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vendredi 29 avril 2016

8.000 euros de coiffeur : ça ne coûte rien, c’est l’État qui paye

                                                                  
 
Le 29/04/2016


Des dépenses princières à la légitimité non évidente, d’autres incongrues, voire illégitimes, vous énervent ?

Elle nous coûte drôlement cher, Julie Gayet !
C’est ce que révèlent les journalistes Aziz Zemouri et Stéphanie Marteau dans leur livre Élysée off.
Montant estimé de sa protection : 400.000 € par an, et encore, sans compter les à-côtés.
400.000 euros, un chiffre non officiel pour une compagne non officielle, en République exemplaire, c’est normal, en fait.
On apprend ainsi que deux équipes de quatre personnes se relaient auprès de la demoiselle.
Le jour, la nuit pour que cette dernière puisse se déplacer à sa guise et dormir tranquille.
De l’avis d’un ancien policier du Service de la protection, si, en période de risque terroriste, le système n’a pas à être remis en question – parce qu’elle prend le métro, fait ses courses dans les centres commerciaux, prend des pots à n’importe quelle terrasse de café, Julie Gayet ? -, il serait toutefois judicieux de le remplacer par des agents privés que l’intéressée paierait de ses propres deniers.
Dans nos rêves, oui…
Car la protection de Julie Gayet, actrice et productrice, c’est toute une machinerie.
Il n’y a pas que les salaires à délester nos porte-monnaie ; s’ajoutent les frais de déplacement, d’hôtel, d’amortissement des véhicules, les faux-frais et même des frais de formation continue.
Bref, 400.000 euros, c’est juste le hors-d’oeuvre.

Ah, elle a bon dos, l’absence de statut de Première dame.
Valérie Trierweiler, qui elle-même n’avait de concubine que le nom – François Hollande et elle s’étant gardés de faire déclaration commune d’impôts -, bénéficiait aussi, en son temps, des largesses de la République.
Ainsi que fiston et ex-compagnon.
Ce n’est pas tout.
 On dit qu’il n’y a pas de petites économies.
La preuve : même le coiffeur était payé par l’Élysée. 8.000 euros par mois pour une calvitie avérée côté Président, shampooing – couleur – rafraîchissement côté Trierweiler…
C’est vrai aussi que « ça ne coûte rien, c’est l’État qui paye », pour reprendre la formule du shampooiné élyséen !
 « C’est aberrant, car à la différence de la maquilleuse, il n’est pas là tout le temps », racontait, ulcéré, un ancien membre du service de presse.
C’était juste « sa petite pièce », en quelque sorte, à Olivier Benhamou, l’ami de Valérie !
Gageons que la répudiée, depuis, a trouvé un coiffeur meilleur marché.

Des dépenses princières à la légitimité non évidente, d’autres incongrues, voire illégitimes, vous énervent ?
Xavier Kemlin, aussi. Souvenez-vous…
En 2013, il portait plainte, à propos de Valérie Trierweiler, pour « recel et détournement de fonds ». Conclusion du parquet : refus d’informer, au motif que l’ex de François Hollande avait « un statut comparable à celui de Michelle Obama » !
L’affaire Pingeot-Mitterrand, un cas, apparemment, de jurisprudence…

En conséquence, s’interrogeait Xavier Kemlin le facétieux, définissons une fois pour toute la place des maîtresses par leur ordre d’arrivée et de départ, afin d’informer les Français de leur coût.
 Et de décider de déposer une seconde plainte.
Cependant, depuis janvier 2014, silence radio.

« Présider la République, c’est faire respecter les lois pour tous, partout, sans faveur pour les proches », clamait le candidat Hollande, au Bourget, en 2012.

Gayet, Trierweiler et lui-même, des exceptions françaises, « noblesse oblige », sans doute…

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