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samedi 28 novembre 2015

Un constat d’échec collectif sans nuance

                                                    

Le 28/11/2015
Vous agissez comme un joueur aux abois et non comme un chef d’état. À n’en pas douter, la consultation prochaine résonnera pour vous comme le désaveu sans nuance de tous les français.
   
De Giscard on retiendra la loi sur l’IVG, les premiers déficits budgétaire, l’apparition du chômage de masse et l’émergence de l’immigration mais aussi de l’insécurité.

 De Mitterrand on retiendra la suppression de la peine de mort, la pagaille économique, le développement continu de l’immigration mais aussi celui de l’insécurité.

De Chirac on retiendra la suppression du service militaire, l’explosion des déficits, la poursuite  de l’immigration et l’insécurité totale.

De Sarkozy nous ne retiendrons rien sinon l’accélération de tous les déséquilibres, une immigration toujours plus forte et une insécurité persistante.

 De vous, Monsieur Hollande, nous retiendrons la loi sur le mariage pour tous, les déficits et le chômage devenus endémiques, la sacralisation de l’immigration et le paroxysme de l’insécurité.

À vous cinq, vous avez mis quarante ans à écrire l’histoire tragique de la France moderne, mais l’histoire n’attendra pas autant pour vous juger.
Émile de Girardin disait que gouverner, c’est prévoir.
Faute de n’avoir rien su prévoir, vous n’avez  prévenu aucune dérive, vous avez donc été incapables de gouverner.
Durant ces 40 années d’errance, une voix, d’abord faible et peu écoutée, vous a pourtant alertés sur vos aveuglements naïfs ou vos déterminations coupables en faveur d’une immigration incontrôlée, massive et croissante.
Cette voix s’est fortifiée avec l’escalade suicidaire.

 Elle s’est trouvée étayée par la confirmation des menaces et des passages à l’acte. Cette voix était celle du Front national.
 
Aujourd’hui, devant l’horreur, face au fait accompli, vous tentez de suivre, incomplètement et maladroitement les mesures qu’il recommande depuis 40 ans.
  Incomplètement, car vous feignez de ralentir les mouvements migratoires alors qu’il faudrait les stopper, voire inverser la cadence…
 Maladroitement, car vous agissez sans stratégie ni objectif défini.
Votre vérité d’un jour n’est jamais la même que celle du lendemain.
Votre Premier ministre, espèce de chambellan aux aguets, ne vous aide guère puisque, loin d’être votre allié, il jalouse votre place.
Pour diriger les hommes, il faut être maître de soi-même, dit-on.
Or, votre comportement, imprécis et instable, rend l’atmosphère de nos compatriotes très anxiogène et son avenir illisible.
 Mais vous êtes, aussi, infiniment perfide.
En janvier dernier, alors que notre pays se trouvait endeuillé par les meurtres barbares, votre tactique fut celle de la corde sensible : l’apitoiement pitoyable et l’appel fallacieux à l’unité nationale, autour de vous, bien sûr.

Aujourd’hui, vous avez remis le couvert de façon déplorable.

Aujourd’hui encore, votre appel ne trompe pas grand monde.

 Il raisonne en creux au plan national, comme celui que vous avez lancé au plan international pour une coalition qui, finalement, ne se fera pas.

Vous agissez comme un joueur aux abois et non comme un chef d’État.

À n’en pas douter, la consultation prochaine résonnera pour vous comme le désaveu sans nuance de tous les français.

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