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mercredi 25 mars 2015

Crash d'un A320 de Germanwings : l'attentat, "une cause possible et crédible", dit un expert


Des gendarmes sont déposés par hélicoptère sur la zone du crash de l'Airbus de Germanwings, le 25 mars 2015. 
 
Crash d'un A320 de Germanwings : L'attentat, "une cause possible et crédible"
 
INVITÉ RTL - Pour l'ancien commandant de bord, Jean Serrat, l'accident de l'Airbus est des plus suspects.

Au terme d'une descente rapide mais régulière, un Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings s'est donc écrasé dans les Alpes-de-Haute-Provence.
 Un accident dramatique qui a causé la mort de 150 personnes, et intrigue spécialistes et enquêteurs.
 Parmi eux, l'ancien commandant de bord Jean Serrat n'hésite ainsi pas à parler d'un crash "extraordinaire" et terriblement suspect.

Et pour cause : selon lui, de nombreux aspects de la descente de l'appareil ne collent avec un scénario de dépressurisation, d'incendie dans la cabine ou d'accident classique.
À partir du moment où l'avion commence à perdre de l'altitude, il ne change par exemple jamais de direction, un comportement contraire aux manœuvres élémentaires, comme l'explique Jean Serrat. 

Aucune des hypothèses classiques d'accident ne tient

"Normalement, quand on descend subitement, on s’écarte à 90° vers la gauche ou la droite pour ne pas risquer de percuter un appareil qui se trouverait sur la même route aérienne."
 Deuxième problème majeur, un long silence radio de l'avion pendant les douze ou treize minutes qu'aura duré la chute.
L'équipage dispose effectivement d'une radio, et encore plus simple, "d'un petit transpondeur qui permet, en tapant un simple code, "7700", d'envoyer un flash à tous les contrôleurs aériens pour les alerter."

En clair, aucune hypothèse traditionnelle ne correspond à la chute de l'appareil.
 "Même avec un feu à bord et un équipage inconscient, l'appareil en pilote automatique aurait conservé son altitude", insiste Jean Serrat.
"Là il descend mais reste dans sa route, et surtout garde le silence. C’est extraordinaire !" 
On est obligés de se dire qu’il y a quelque chose de bizarre
Autant d'éléments surtout, qui peuvent accréditer la thèse de l'attentat.
 “Malheureusement, on ne peut pas s’enlever l’idée que c’est une cause possible et crédible”, continue l'ancien commandant de bord, qui fait même d'une attaque sa piste privilégiée.
"On est obligés de se dire qu’il y a quelque chose de bizarre", ajoute-t-il.

"Je n’ai jamais vu un avion descendre, sans s’écarter de sa route et sans prévenir personne."

Il faudra maintenant attendre "au moins deux à trois jours" et l'écoute, devant un juge et des huissiers, des boîtes noires pour savoir ce qui a pu causer l'accident.
Car si les membres d'équipages ont été forcés, pendant un attentat, de poursuivre leur route sans communiquer, les enregistreurs le diront aux autorités.
Effectivement, l'une des boîtes est chargée d'enregistrer ce qui se dit dans le cockpit, "les conversations, bruits et alarmes", quand l'autre capture un ensemble de paramètres techniques de l'appareil.

 L'une des deux a déjà été retrouvée.

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