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mardi 26 août 2014

Strasbourg à l’heure algérienne


strasbourg-algerie-2014


Le 25 août 2014

    
Le drapeau algérien sera ces jours-ci placardé dans tous les moyens de transport de Strasbourg, de même que sur les panneaux publicitaires du mobilier urbain.

Il n’y a pas qu’en Suisse que l’on se veut « muslim-friendly », comme on a pu le lire dans un article précédent : à quelques encablures de l’Helvétie pro-musulmane, l’islamophilie souvent repentante donne carrément dans la surenchère avec Strasbourg l’Européenne qui, encore tout ébahie, pavoise depuis peu aux couleurs du croissant et de l’étoile rouge algériens…
L’Algérie est en effet l’invitée d’honneur de la 82e Foire européenne qui s’ouvre le 5 septembre sur les bords du Rhin.
Qualifiée d’« invitée de cœur » par les organisateurs, l’Algérie de Bouteflika bénéficie d’une campagne de communication que ne renieraient pas les zélotes de Mahomet.
 Une campagne qui ignore délibérément les autres exposants ne se reconnaissant pas forcément dans le visuel de l’affiche officielle : de l’aveu même de ses concepteurs, celui-ci « met en mouvement, par son art, le drapeau de l’Algérie […]
 Le croissant et l’étoile rouge rappellent, quant à eux, toute la symbolique de l’islam. »

Outre qu’il fleurit déjà aux balcons de ses cités, le drapeau algérien sera ces jours-ci placardé dans tous les moyens de transport de Strasbourg, de même que sur les panneaux publicitaires du mobilier urbain.
 On n’a pas lésiné sur les moyens : le visuel de l’affiche sera également diffusé de l’autre côté du Rhin et dans les différents médias de la région.
 Annonces presse dans les quotidiens ; encartage à 200.000 exemplaires du Guide découverte de la foire dans les Dernières nouvelles d’Alsace ; bannières sur plusieurs sites Web, spots TV et radios.
Strasbourg va vivre à l’heure algérienne…
 À coup sûr, cette nouvelle allégeance à l’Algérie complète le tableau d’une capitale européenne qui s’enorgueillit d’avoir depuis cette année une « place du 17-octobre-1961 », en hommage aux Algériens morts lors de la manifestation organisée à cette date par le FLN à Paris.

Aucune plaque commémorative, en revanche, ne rappelle la mémoire de ces « Algériens », les harkis, qui avaient choisi la France et qui furent abandonnés, puis massacrés par le FLN après l’indépendance.

Ceux-là aussi, au même titre que tous les autres, mériteraient que l’on s’incline devant leur funeste sort.

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