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dimanche 31 août 2014

Nouveau gouvernement valls.


le
modifié le 29/08/2014 à 21:18h



Bilderd


Un label Bilderberg

Quasiment aucune analyse de la composition du gouvernement Valls2 ne voit l'essentiel : ce nouveau gouvernement franchit un nouveau pas dans sa conformité aux directives édictées lors des rencontres Bilderberg.
 Ce sont pourtant des heures et des heures de débats, de commentaires sur toutes les chaînes de radio et de télévision, ce sont des centaines d'éditoriaux qui nous ont assommés.
 Mais aucun n'a vu l'essentiel.

Il y a d'abord ceux qui ne voient rien, comme Nice Matin qui titre : « Tout ça, pour ça », ou Metronews qui parle du « jeu des chaises musicales ».
Comme si toute cette effervescence autour du départ pourtant annoncé d'Arnaud Montebourg n'avait servi à rien.
Ce sont les journalistes qui restent sur leur faim.

Et puis il y a les journalistes politologues.
Ceux qui ont tout compris et qui ont de bonnes entrées.
Ceux-là nous expliquent que le nouveau gouvernement procède à un recentrage social-libéral, ou bien alors social-démocrate.
 Qu'il prend le risque de se couper de son électorat traditionnel de gauche.
Du reste Bayrou, qui a démenti, n'aurait-il pas été sollicité pour un marocain ?
 On entend dire aussi que la gauche a explosé, que le gouvernement n'a plus de majorité parlementaire, et que Hollande se prépare à démissionner.

Il n'y aura pas de dissolution de l'Assemblée

Il n'y aura d'ailleurs pas de démission de François Hollande.
 Les enseignants qui sont élus du PS n'ont pas envie de retrouver leurs élèves dans les écoles, les collèges ou les lycées qu'ils ont quittés pour l'Assemblée.
 C'est quand même plus sympa d'être député.
 Ils avaleront leur chapeau et resteront députés jusqu'aux prochaines élections législatives.
 De surcroît, c'est toujours ça de pris pour la retraite.

 
Le remplacement d'Arnaud Montebourg par Emmanuel Macron est pourtant symptomatique de la démarche du premier ministre, et constitue une étape importante.

 1) Celui qui qui s'en va : un élu, bien implanté dans son fief bressan, « grande gueule », avocat de profession, a des idées sur l'Europe. Rappelons qu'il a écrit un ouvrage intitulé « Votez pour la démondialisation ! », préfacé par Emmanuel Todd.
Il y écrit notamment :«Le monde a fait fausse route, la mondialisation est devenue sa déroute».
Il précise que la mondialisation «a fabriqué des chômeurs au nord et augmenté le nombre de quasi-esclaves au sud, détruit les ressources naturelles partout, donné le pouvoir aux financiers et retiré aux peuples les moyens qu'ils avaient conquis de s'autodéterminer».
Montebourg fustige ceux qu'il considère comme les coupables, ces «fondamentalistes de l'ouverture commerciale» qui ne connaissent que la «religion du libre-échange» et qu'il assimile à cette «noblesse antipatriotique» qui émigra à Coblence pendant la Révolution française.

2) Celui qui arrive : c'est l'exact contraire.
 Il n'a jamais été élu.
 Il fait Sciences Po, classe préparatoire à l'ENA, dont il sort cinquième, ce qui lui permet d'intégrer le corps de l'Inspection des Finances.
Son parcours tout tracé le conduit très vite chez Rothschild.
 Il est membre du PS dès l'âge de 24 ans, et rencontre en 2006, par l'intermédiaire de Jean-Pierre Jouyet (autre énarque banquier haut fonctionnaire de gauche), François Hollande, et il s'engage à ses côtés à partir de 2010.
 On le retrouve rapporteur de la Commission pour la libération de la croissance française (« Commission Attali ») en 2007.
 L'intégration dans les sphères mondialistes se poursuit chez "Young Leaders" de la French-American Foundation, dont il devient membre en 2012.

Enfin le sacre pour ce brillant apparatchik : il participe au meeting officiel du groupe Bilderberg au Danemark en avril 2014 et il y retrouve le gotha des dirigeants du mondialisme financier et militaire atlantiste, parmi lesquels Christine Lagarde qui dirige le Fonds monétaire international, Benoît Cœurée, ancien administrateur de l’INSEE, et membre du directoire de la Banque Centrale Européenne (BCE), le P-DG de Saint-Gobain, membre du Siècle, Pierre-André de Chalendar, Nathalie Nougayrède, qui dirige Le Monde, François Baroin, député-maire UMP de Troyes, membre du Siècle et fils d’un ancien Grand Maître du Grand Orient de France, proche de Jacques Chirac, ou encore Fleur Pellerin (que l'on retrouve promue dans le nouveau gouvernement Valls).

Or Manuel Valls, petit-fils de banquiers catalans, fut l'invité du Bilderberg dès 2008.
Il poursuit ainsi son parcours initiatique, entamé très tôt sous la houlette d'Alain Bauer, grand maître du Grand Orient de France de 2000 à 2003, par ailleurs ancien conseiller de Nicolas Sarkozy.

Ce remaniement ministériel reflète le rapprochement significatif du gouvernement de la France avec ce réseau libéral-mondialiste qui s'est fixé pour objectif de détruire les États-Nations.

Ce qui passe par des réformes sociétales que la nouvelle ministre de l'Éducation Nationale, Najat Vallaud-Belkacem, est chargée de mettre en œuvre : mariage gay, théorie du genre seront introduits dans l'enseignement à l'école primaire.
 Viré Benoît Hamon qui avait lâchement cédé aux « réacs » de la Manif pour Tous.

Ce qui permettra de faire croire aux Français que le gouvernement est pour le progrès — de gauche, bien entendu — tandis qu'il mettra la France au pas libéral-mondialiste, en accélérant les négociations sur le Traité Transatlantique.

Nos gouvernants continueront avec beaucoup de détermination à enfumer le peuple par une scène théâtrale où la démocratie s'exerce par des élections qui désignent qui de la droite ou de la gauche « conduira les réformes nécessaires » tandis que les jeux sont bouclés dans des officines opaques.

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