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vendredi 23 mai 2014

Des pickpockets roumains volaient jusqu'à 5000 euros par jour.

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Des pickpockets roumains volaient jusqu'à 5000 euros par jour

Des pickpockets roumains dépouillaient des touristes asiatiques au Louvre
REUTERS/Regis Duvignau

Les chefs de gang de deux réseaux roumains qui dépouillaient les touristes asiatiques à Paris, démantelés en septembre 2013, sont en passe d'être extradés en France, selon Le Parisien. 
 
Deux chefs de réseaux roumains de pickpockets, officiant dans les lieux touristiques de la capitale, ont été arrêtés le 13 mai dernier en Roumanie par la police locale.
 Ils sont en passe d'être extradés vers la France dans le cadre d'une instruction pour criminalité en bande organisée, révèle Le Parisien-Aujourd'hui en France ce jeudi 22 mai.  


Les deux réseaux ont été démantelés en septembre 2013.
 Ils officiaient depuis août 2012.
 Chaque jour pendant cette période, des jeunes hommes et femmes venus d'Europe de l'Est, déguisés en touristes - appareil photo en bandoulière -, ont méthodiquement dépouillé les touristes asiatiques absorbés dans la contemplation des oeuvres - ces derniers étant réputés pour détenir d'importantes sommes en liquide, rappelle le quotidien.

5000 euros volés chaque jour

Leurs lieux de crime: le Louvre, le musée d'Orsay, la tour Eiffel ou encore le château de Versailles. Leur entreprise était rentable: chaque réseau parvenait à gagner jusqu'à 5000 euros par jour. L'enquête, menée par la sûreté territoriale avec le commissariat du Ier arrondissement et ses officiers de liaison roumains détachés à Paris, a débuté au printemps 2013, lorsque les agents des musées, quotidiennement agressés par ces pickpockets roumains, se sont mis en grève.
Loin des campements de fortune des roms, les membres des réseaux étaient installés dans des hôtels et ne se déplaçaient qu'en taxi.
Au total, dix personnes ont été interpellés et incarcérées en France.
Les deux chefs de réseaux, eux, ne venaient à Paris que pour récolter l'argent et le ré-investir dans l'immobilier en Roumanie, explique Le Parisien-Aujourd'hui en France.
 
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